Palaemon serratus


Bien, c'est les fêtes de fin d'année, et il est temps de le faire sentir dans la ligne éditoriale de ce blog ^^.

Je vais donc faire une petite parenthèse sur la préparation de la crevette rose ou bouquet, un arthropode de la classe des crustacés de l'ordre des décapodes de la famille des palaemonidae.

Ne vous inquietez pas, tout cela veut simplement dire que ça se mange et que c'est très bon. Une petite photo de la bestiole :



Alors là je sens poindre une inquiétude : comment préparer l'animal ?

Réponse : le plus simplement possible, le goût est très riche et plus la recette sera compliquée, moins ce sera bon - surtout que c'est assez cher.

Déjà il faut choisir des crevettes vivantes et bien vivantes qui sautillent dans tous les sens de l'étal du poissonnier. Toute mention de boite, de surgelé ou de quelque sorte de conserve est strictement prohibée ici.

Les crevettes grises sont un peu moins bonnes, mais c'est une question de goût. On les distingue facilement, les crevettes roses sont plus translucides vivantes.

Et là je m'interromps pour une autre photo de crevette rose :



Bien, à ce stade vous êtes de retour de chez le poissonnier avec un petit sac en plastique plein de crevettes vivantes. Il faut les préparer tout de suite, donc mettre une casserole d'eau à bouillir avec une poignée de sel (dans l'eau de la casserole, pour ceux qui suivent mal).

Quand l'eau bout, jetez d'un coup les crevettes dans la casserole et couvrez (ça ne sert à rien d'autre qu'à empêcher les crevettes de sauter hors de la casserole, ce qui rend la recette un peu plus ludique, certes, mais ce n'est pas le but poursuivi, enfin c'est à vous de voir).

La cuisson est très rapide. Il faut juste attendre "trois bouillons" (genre 3 secondes) une fois que l'eau a recommencé à bouillir. Egouttez les vite et étalez les sur un torchon sur lequel a été saupoudré du sel. Le torchon sert à stopper la cuisson net. Frottez délicatement les crevettes dans le torchon pour les imprégner du sel.

Laissez froidir tout cela une petite heure sur le torchon, et servez en apéro/entrée, idéal avec un verre de muscadet (ou de riesling, selon la région) et une tartine de pain beurrée.

C'est pénible à manger, parce qu'il faut décortiquer les crevettes une par une avec les doigts, ça gène les conversations, on en a plein les doigts de sel et de crevette, ça dure des plombes et il y en a plus dans l'assiette à la fin qu'au début.

Mais ça en vaut la peine c'est un des meilleur plats du monde de tous les temps, essayez et osez prétendre ensuite que c'est faux !

Voilà, c'était un message pour changer de style. (C'est incroyable tout ce que je peux poster de passionant ici :D )

Commentaires

Anonyme a dit…
Il ne faut pas désespérer d'être lu, nos services vous ont déjà repéré, Maître ***. Il me semble reconnaître cette façon délicieusement discontinue de narrer. Les concerts, par exemple.
Fanch a dit…
Bonjour, d***. L'anonymat est une chose bien difficile sur internet, c'est une jolie démonstration qui en est faite ici ! Nous sommes tous sous les yeux de Big Brother, et moi aussi, je dois l'accepter. Chapeau tout de même : vous ne disposiez d'un seul indice supplémentaire, lequel s'est en effet illustré dans le rôle de Pelleas puis de Golaud.

(Note : Il faudra régler une fois pour toute cette histoire de tutoiement ou de vouvoiement)
Anonyme a dit…
J'ai tendance à vouvoyer par jeu, il ne faut pas m'en vouloir.

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Sinon, on remonte toujours très vite à la source...

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